Las fotos corresponden al penúltimo toro que mató en Céret (Aurelio Hernando) |
Empezaremos por el propio comunicado de la familia, que debería ser suficiente para zanjar cualquier especulación:
"Una vez pasados estos primeros momentos de consternación y dolor, queremos mandar este mensaje de agradecimiento por todas las muestras de cariño que hemos recibido.
"Aprovechamos también para agradecer el trato recibido por las autoridades francesas para agilizar la repatriación del cuerpo.
"Aclarar que los equipos médicos de la plaza de toros, ambulancia y hospital, hicieron todo lo posible por salvar la vida de Iván.
"No tenemos ninguna duda de que las actuaciones del equipo humano que le atendió fueron las mejores y pedimos respeto para lo que allí ocurrió.
Gracias a todos".
El parte médico de la enfermería dice:
"El maestro Iván Fandiño ha sufrido una cornada en el costado derecho [el cirujano se equivoca y escribe gauche —izquierdo—]. Exploración: una trayectoria de 15 centímetros con rotura muscular a nivel de las últimas costillas que alcanza al peritoneo. Se le coloca un drenaje que da poca sangre. Reanimación, intubación traqueal y traslado en SAMU a Mont de Marsan. Pronóstico: muy grave".
Además, el cirujano jefe de la plaza de toros de Zaragoza afirma meridianamente que, aun en el caso de haber dispuesto al momento de un quirófano equipado con material apto para reemplazar un corazón parado mediante circulación extracorpórea, la operación hubiera sido un cara o cruz. Concretamente él usa la expresión 'habría que haberse encomendado a la divina providencia'.
Como ven, no hay nada más que añadir. Fandiño tuvo la mala suerte de que su cogida fue en ese pequeño círculo negro que se va moviendo en el ruedo desde que aparece el toro. Luis Miguel Dominguín decía que ese círculo era el sitio de la muerte y que lo que había que intentar es que la cogida no fuese en ese punto.
La última oreja. FOTO: www.sudouest.fr |
Hoy por la tarde hay un homenaje en silencio de las peñas taurinas francesas en el mismo lugar de la plaza donde la otra tarde apareció ese invisible círculo negro para llevarse a Fandiño.
Saludos cordiales desde Tarragona. Rafa.
Rafa, gracias por el seguimiento. Según los datos publicados no se puede hablar de negligencia médica en ningún caso. Pero no estaría de más que el Reglamento Taurino francés obligase a las enfermerías a disponer de una ambulancia medicalizada (UVI móvil). Aunque no habría salvado la vida de Iván Fandiño en otros casos puede ser necesaria e incluso vital.
ResponderEliminarDe nada, aunque la verdad es que ahora me sabe mal haber planteado siquiera la duda visto sobre todo lo que dice el cirujano jefe de la plaza de Zaragoza. Se ve que ni en Mont de Marsan tenían un quirófano con lo de la circulación extracorpórea y se habla de que habría que haber ido hasta Burdeos.
EliminarSaludos.
No tienes en cuenta el corporativismo, que hay en la profesión médica.
ResponderEliminarNi se me ocurre pensar que el doctor Val haya dicho eso por corporativismo, la verdad.
EliminarSaludos.
A mi de lo que no me queda duda es que este país esta lleno de hijos de puta que vomitan su bilis en los comentarios que leo en el país. Hay que ser muy malnacido.
ResponderEliminarUn saludo Rafa, ya perdonaras.
Kaparra
¿Y para qué los lees, hombre? Yo no he leído ni uno y, cuando lo de Barrio, lo mismo. Me enteré luego de algunas barbaridades por entrevistas a la viuda donde comentaba alguna. No tengo ningún interés en leer lo que diga esta pandilla.
EliminarQue conste que conozco veganas y antitaurinos que desprecian igual que tú y yo a éstos que comentan barbaridades.
Saludos
Copiamos a continuación en dos partes el comunicado de la Unión de Ciudades Taurinas de Francia sobre la polémica creada. Se entiende bien. Confirman lo que nos dijo aquí mismo nuestro amigo Joan, que quizás el inicio de todo fue el no tener el parte médico de la enfermería pero, como se lee al inicio de la segunda parte, la legislación francesa es muy estricta al respecto poniendo por encima de todo el secreto médico, ya que sólo el paciente o sus acompañantes pueden ser destinatarios del mismo:
ResponderEliminar"Pour éclaircir des incertitudes surgies en Espagne suite au décès de Ivan Fandiño consécutif à un coup de corne reçu dans les arènes de Aire sur Adour samedi, l’UVTF porte à votre connaissance les faits suivants après audition des différentes parties, consultation du bulletin médical établi dans l’infirmerie des arènes de Aire par le docteur Darracq et des minutes des actes médicaux auxquels il fut procédé sur le torero blessé.
– Avant d’autoriser le déroulement de la corrida qui débutait à 18 heures, monsieur Éric Encinas, président de celle-ci, a inspecté l’infirmerie conformément au règlement taurin extra municipal, et constaté la présence d’une équipe composée d’un chirurgien, d’un médecin anesthésiste, deux infirmières anesthésistes, deux infirmières, deux secouristes et deux ambulanciers.
L’infirmerie était équipée du matériel d’anesthésie et de chirurgie d’urgence conformément au règlement taurin français.
Une ambulance était sur place pour assurer un transfert éventuel.
– À 19 h 30, ainsi qu’il apparaît dans le compte-rendu du docteur Darracq, chirurgien des arènes, Ivan Fandiño a été admis à l’infirmerie dans un état d’urgence absolue, avec des signes de choc, le visage grisacé et une pression artérielle infime.
En l’absence de tout saignement apparent, devinant l’existence d’une hémorragie interne, le docteur Darracq et son équipe ont décidé de stabiliser le torero en priorité par voie veineuse et l’on intubé, avec anesthésie immédiate.
L’exploration de la blessure a mis à jour une cornada à la base du flanc droit, avec un point de pénétration de 4 cm.
L’exploration digitale a montré un trajet de 15 cm remontant vers le thorax avec délabrement des muscles intercostaux et un espace sous péritonéal cruenté, avec bombement du péritoine traduisant une collection intra péritonéale.
Un drain lame a été introduit dans ce décollement qui a ramené très peu de sang.
– Dés l’entrée de Ivan Fandiño à l’infirmerie, son transfert en hélicoptère a été organisé, dans le but de l’amener à Bordeaux pour une intervention thoracique éventuelle.
– Il convient cependant de savoir qu’un tel transfert ne permet pas d’apporter des soins au blessé si ceux-ci s’avèrent nécessaires durant le vol.
Or, la tension artérielle extrêmement basse d’Ivan Fandiño dès sa prise en charge, laissait craindre un arrêt cardiaque à tout moment.
– Après avoir stabilisé au mieux ses fonctions vitales, et alors que le pronostic vital était engagé, il fut décidé de transférer Ivan Fandiño vers l’hôpital Layné de Mont de Marsan dans un véhicule médicalisé précédé par deux motards de la police et en compagnie d’un médecin anesthésiste / réanimateur.
– Comme cela était malheureusement prévisible, Ivan Fandiño a fait un premier arrêt cardiaque dans l’ambulance, dont il a pu être ranimé.
– Le docteur Poirier, chef de service et porte parole de l’Hôpital Layné qui avait voyagé dans l’ambulance, a constaté le décès du toro consécutif à un second arrêt cardiaque dans l’enceinte de l’hôpital, après que les efforts pour le ramener à la vie une seconde fois aient été vains.
– Après avoir ouvert le corps du torero, il a alors confirmé l’étendue de l’hémorragie interne (trois litres et demi de sang noir provenant des glandes hépatiques), l’arrachement de la veine cave, ainsi que des blessures au foie, au rein et aux poumons qui furent qualifiés d’irréversibles, affirmant que rien n’aurait pu empêcher l’issue fatale.
(Sigue)
"L’arrachement de la veine cave est mortel dans quasiment 100% des cas dans un temps extrêmement bref.
ResponderEliminarAinsi que l’a confirmé le Professeur Fabien Thaveau, chirurgien vasculaire et chirurgien d’arènes, une plaie de veine cave supérieure étendue aux veines sus-hépatiques mène de façon quasi systématique à une issue fatale pour le patient traumatisé.
– La question a été posée de savoir pourquoi aucun bulletin médical n’a été publié depuis l’infirmerie des arènes.
La réponse est simple : conformément à la législation française sur le secret médical, les médecins n’en ont pas le droit.
Seul le patient, ou ses accompagnateurs, peuvent être destinataires de ces informations confidentielles.
Le bulletin médical établi par le docteur Darracq fut donc remis à l’entourage de Ivan Fandiño lorsque celui-ci quitta l’infirmerie.
En vertu de cette même législation, les documents dont l’UVTF a pu prendre connaissance ne peuvent être publiés que par la famille du torero, si elle le souhaite.
– Tous les chirurgiens consultés s’accordent à dire que malheureusement la blessure reçue par Ivan Fandiño était nécessairement mortelle et qu’il eut été impossible d’échapper à une issue fatale dans quelque contexte que ce soit.
– Par ailleurs, l’Association Française de Chirurgie Taurine, représentée par son président, le docteur Olivier Chambres, souscrit entièrement à l’analyse des faits et conclusions présentés ci-dessus et cosigne avec l’UVTF le présent communiqué.
– L’UVTF tient à souligner le travail admirable et l’engagement du docteur Darracq et de son équipe dans de nombreuses arènes du Sud-Ouest, ainsi que celui de toutes les autres équipes médicales regroupées au sein de l’Association de Chirurgie Taurine, grâce auxquelles la temporada française peut se dérouler dans les conditions optimales de sécurité pour les toreros.
– L’UVTF et l’AFCT remercient Nestor García, apoderado de Ivan Fandiño demeuré à ses côtés jusqu’à l’issue fatale, pour sa déclaration au quotidien El País : Ivan « a été traité du mieux possible dans l’infirmerie, mais la cornada était irréparable ; Ivan est mort parce que c’était inévitable ».
– L’UVTF déplore le drame survenu dans les arènes d’Aire et s’associe au deuil cruel qui frappe la famille du grand torero que fut Ivan Fandiño, son apoderado et sa cuadrilla, ses proches et ses amis, mais aussi l’immense famille taurine dont la solidarité et le courage ont été démontrés lors de la messe dite dans l’église de Orduña pour honorer sa mémoire".
Bla,bla,bla...., descanse en paz.
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